Véritable triomphe public aux USA, LA VIE, L’AMOUR… LES VACHES n’a pas connu le même succès lors de sa sortie chez nous. À l’occasion de la sortie du Blu-ray pour la première fois en France, nous sommes partis à la découverte de ce film à mi-chemin entre le Buddie Movie et le western.

À l’approche de la quarantaine, Mitch Robbins (Billy Crystal), Phil Berquist (Daniel Stern) et Ed Furillo (Bruno Kirby) sont en pleine crise existentielle. Mitch fait le bilan de sa vie ayant l’impression d’être un fardeau pour sa famille tout en restant acheteur de publicités pour la radio. Un poste qu’il déteste, mais il ne sait pas quoi faire d’autre ayant évolué dans ce domaine. A l’occasion de son 39ème anniversaire, ces amis décident de lui offrir un séjour de deux semaines auquel ils se sont inscrits, pour conduire un troupeau de vaches dans le Midwest, du Nouveau-Mexique au Colorado. Réfractaire de prime abord, il décide finalement de quitter sa petite vie de New-Yorkais pour profiter de cette escapade entre potes. Une fois sur place, ils vont faire la connaissance d’un petit groupe d’apprentis cow-boys venu dompter les bêtes. Mais aussi de Curly (Jack Palance), un vieil homme bourru passionné par son métier. Une rencontre qui va bouleverser leur vie…

L’amour est dans le pré

Suite au succès de QUAND HARRY RENCONTRE SALLY deux ans plus tôt, il peut sembler surprenant que le film soit passé inaperçu lors de sa sortie. Réunissant un casting de qualité, LA VIE, L’AMOUR… LES VACHES est une comédie typiquement américaine. On s’amuse en découvrant notre trio de quadragénaire en crise, dont Phil se faisant passer pour un narcoleptique afin d’éviter sa femme (mais tout va basculer lorsqu’une employée de la boutique va débarquer, annonçant qu’elle est enceinte de lui). S’ensuit alors un road-movie amusant qui ne manque pas de panache, réalisé par Ron Underwood qui reprend les codes du Western tout comme dans TREMORS, son premier film tourné quelques années plus tôt.

LA VIE, L’AMOUR… LES VACHES est une quête initiatique à la recherche du « truc » qui donne un sens à notre vie une fois Le cap symbolique de la quarantaine atteint. Une comédie qui n’est, à mon sens, pas inoubliable mais qui, en plus de découvrir un film oublié ou méconnu, vous offrira un dépaysement total durant un peu moins de deux heures…

Note : 3 sur 5.

LA VIE, L’AMOUR… LES VACHES (City Slickers). De Ron Underwood (USA – 1991)

Genre : Western comique. Scénario : Lowell Ganz, Babaloo Mandel. Photographie : Fernando Espiga. Interprétation : Billy Crystal, Daniel Stern, Bruno Kirby, Jack Palance, Patricia Wettig, Helen Slater, Noble Willingham, Tracey Walter, Jeffrey Tambor, Yeardley Smith, Jake Gyllenhaal… Musique : Marc Shalman. Durée : 115 minutes.
Disponible chez BubbelPop en Combo DVD / Blu-Ray (29 octobre 2025).

Côté image, l’éditeur nous propose une superbe copie HD à partir d’un scan 4K restauré de 2018. La copie est bien nettoyée, les sont images lumineuses avec un excellent contraste. Sur le plan sonore, nous avons droit à une VF 5.1 Master Audio ainsi qu’une VF 2.0 monophonique en plus de la VO (anglais 5.1 DTS-HD Master Audio). Une restauration sonore de bonne facture tout comme pour ET MAINTENANT ON L’APPELLE EL MAGNIFICO, disponible chez le même éditeur.

En terme de bonus, nous retrouvons quelques pépites exclusives qui devraient ravir les fans : « Jack Palance, l’homme derrière le mythe » par Yves Chevalier (20 min 30), « La Vie, l’Amour, les Vaches, un western testamentaire » par Jacques Demange (9 min), ainsi qu’un livret de 28 pages illustré : « À l’ouest toute ! » par Christophe Lemaire.

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