Dans la longue et incessante série des remakes des grands classiques du film d’horreur des 70’s et 80’s, Amityville – La maison du diable va vite fait se distinguer en proposant une deuxième relecture du film de Stuart Rosenberg en à peine 10 ans. Après la sortie en 2005 d’un premier remake assez moyen avec Ryan Reynolds, réalisé par Andrew Douglas, et sans aucun doute dans l’optique de surfer sur les succès d’Insidious et autre Conjuring, les costard-cravates de Blumhouse Productions et Dimension Films se sont en effet mis en tête de faire fructifier les dollars de la peur…

Et pour tirer les grosses ficelles de ce nouveau représentant du film de maison hantée, les producteurs ont engagé le réalisateur français Franck Khalfoun. Remarqué pour son (déjà) remake du Maniac de William Lustig, Khalfoun avait surpris par une maîtrise assez remarquable de son sujet et un équilibre miraculeux entre appropriation de l’oeuvre et respect de l’original (même si la présence d’Alexandre Aja à la production ne comptait sûrement pas pour du beurre). On n’oubliera pas non plus le médiocre Deuxième Sous-sol, toujours aux côtés d’Aja, qui montre une facette moins reluisante du cinéaste…

Coscénarisé par Khalfoun et Daniel Farrands, réalisateur de documentaires (Crystal Lake Memories) et scénariste d’Halloween 6, ce nouvel Amityville suivra une mère de famille (Jennifer Jason Leigh) venant s’installer avec ses enfants dans la fameuse maison aux murs qui saignent… Alors que l’aspect « found-footage » avait été envisagé pour enrober le film, il semblerait que la technique ait été abandonnée au profit d’une mise en scène plus classique (et on ne va pas s’en plaindre).

La sortie du film dans les salles américaines est programmée pour janvier 2015…

Bande-annonce de l’opus original (1979) avec un James Brolin habité…